Vous venez d’acheter l’appartement de vos rêves et la cuisine est à repenser entièrement ? Votre cuisine est désuète et mérite une rénovation complète ? L’intervention de plusieurs corps de métier va être nécessaire à l’aboutissement de votre rêve. Electricien, plombier, peintre, éventuellement maçon vont se succéder dans cette pièce. Mais, avant la venue du cuisiniste, c’est le carreleur qui prendra le chantier en main pour poser le carrelage au sol et s’occupera ensuite de la crédence.

Les prestations du carreleur

Rénover entièrement une cuisine demande de repenser aussi le sol, le plafond et les murs. En effet, les matériaux à utiliser dans cette pièce sont généralement spécifiques, car ils doivent être particulièrement résistants aux tâches, aux chocs, aux piétinements et aux produits d’entretien plus ou moins corrosifs.

Le choix d’un carrelage pour le sol demande donc quelques conseils, tout comme la crédence. Préféré au parquet, le carrelage reste, dans une cuisine, le revêtement le plus facile à nettoyer. D’autre part, le choix est maintenant très vaste, puisqu’on peut trouver des motifs et des formes différents, s’accommodant avec tous les styles d’intérieur.  

Le carreleur vous guidera pour le choix du carrelage, en tenant notamment compte des normes indispensables pour cet espace. La norme PEI par exemple s’intéresse plus particulièrement à la résistance aux passages. Les normes de résistance à la glissance et la norme de résistance à la rayure ne sont pas à négliger non plus. La certification UPEC, quant à elle, indique l’ensemble des performances du carrelage. Le professionnel, rompu à ce genre d’exercices, saura vous diriger vers les gammes répondant à ces critères. Par exemple, BF Carrelage, une entreprise situé en Savoie, sait parfaitement vous guider dans vos choix.

Suivant l’ambiance générale de l’habitat, vous aurez le choix entre du carrelage imitation béton ciré, un aspect parquet, des carreaux de ciment. Le matériau utilisé pourra être du grès cérame, largement recommandé, mais aussi des carreaux de terre, genre tommettes ou de la pierre naturelle. Attention toutefois, en termes d’entretien, ces deux matériaux demandent des précautions particulières.

Certains choisissent aussi de carreler les murs de leur cuisine, pour une question d’entretien. Là encore, les choix sont vastes et il s’agit plutôt d’une question de goût. Couleurs, formes, tout est autorisé. Le carrelage choisi pour le sol est aussi parfois apposé sur les murs, formant ainsi une continuité pour le regard.

Le choix du carrelage pour la crédence demande aussi une certaine expertise. En effet, dalles de carrelage effet marbré, carrelage métro, mosaïques, écailles, carreaux de ciment, zelliges … doivent être pratiques et facilement nettoyables.

Si la tendance pour les plans de travail est actuellement tournée vers le bois, le grès ou la céramique recouvrent parfois de vieux espaces de préparation des repas, lors d’une rénovation. Toutefois, la pose de faïence est totalement désavouée dans ce cas-là, à cause de sa fragilité.

Cuisine moderne ou plutôt vintage répondent à des styles de carrelage différents. Le modernisme s’allie plus facilement avec des carreaux de grande taille et des couleurs se rapprochant du noir, du blanc ou du gris, ou avec des carreaux de ciment plutôt discrets.

Le côté vintage est rendu par des sols en tommettes, des carreaux de ciment plus voyants, des carrelages à damier ou à cabochons.

Le choix du carreleur

Lors d’une rénovation ou d’une création de cuisine, le carreleur tient une place prépondérante. Son expertise est donc principale. Il convient ainsi d’être très prudent lors du choix du professionnel.

N’hésitez ainsi pas à comparer les entreprises en demandant des devis. Le professionnel doit aussi être capable de répondre à vos interrogations, quant à la préparation du support, les matériaux à sélectionner, les techniques de pose utilisées, l’entretien des carrelages choisis et les normes correspondantes. D’autre part, demandez à l’entrepreneur de vous fournir l’attestation de la garantie décennale. Obligatoire, cette garantie permet de prendre en charge les éventuelles réparations des dommages sur une durée de 10 ans. D’autres assurances sont nécessaires, notamment l’assurance de responsabilité civile, la RCPro, la protection juridique et une multirisque. La biennale, quant à elle, n’est valable que 2 ans à partir de la fin du chantier, mais elle garantit au client une prise en charge des travaux de finitions, qui ne concernent pas la décennale.

La présence d’un carreleur sur un chantier de rénovation de cuisine est ainsi indispensable. De son expertise et de la qualité de son travail, dépendront le choix et la pose d’un revêtement au sol ou/et mural qui donnera à cet espace familial, le cachet souhaité.